Exposition photographique et plastique
Mois de la photographie du Grand Paris 2017
Commissariat François Ronsiaux
Maison des Arts de Créteil Du 7 avril au 13 mai 2017
Rencontre MEP/cocktail/signature catalogue le dimanche 23 avril à 15h
Galerie Plateforme Du 14 au 30 avril 2017
Module 1
Thierry Cohen / Cédric Delsaux / Vincent Fournier / Marina Gadonneix / Noémie Goudal / Nicolas Moulin / François Ronsiaux
Module 2
Cécile Beau / Félicie d’Estienne D’Orves / Joanie Lemercier / Thomas Lasbouygues et Guillaume Barth (projet Elina)
L’exposition Space Oddity regroupe une douzaine d’artistes photographes et plasticiens naviguant aux frontières de leurs médiums sur les représentations fantasmagoriques, abstraites ou allégoriques du futur et de l’espace.
Le projet regroupe deux modules distincts et complémentaires, dont un photographique à la Maison des Arts de Créteil, et un second plastique à la galerie Plateforme à Paris, dans le cadre du mois photographique 2017 organisé par la Maison Européenne de la Photographie.
Empruntant au mythique film de Stanley Kubrick, repris musicalement par David Bowie, Space Oddity tente une perte de repères physiques et spatiaux par le repoussement des codes conventionnels opérés par les artistes présentés et la singularité de leurs propositions.
Ne restant pas figées dans une plasticité convenue des représentations de l’espace, de l’univers et de la science-fiction, les œuvres évoquent l’utopie, le fantasme, mais aussi l’illusion et le questionnement du soi, dans une époque où l’immensité mouvante et incontrôlable de l’espace est une valeur acquise.
Epoque où la théorie de l’instant originel de l’Univers elle même, et avec ça la relativité générale d’Einstein pourrait potentiellement être remplacée par un phénomène cyclique, constitué par une phase d’expansion de l’Univers, et une phase de contraction qui la précède et la suit.
A l’heure donc où nous parlons matière noire, antimatière, contraction, rayonnement cosmologique, et quantique, Space Oddity définit un instant T poétique, singulier et métaphysique sur notre rapport à l’espace et la manière dont il influe sur nos espérances dans une période résolument consumériste.